samedi 9 septembre 2017

Axel, consultant à St Marie - chapitre 5

Je me dépêchais, le lendemain matin, de me rendre au bureau de la directrice afin de négocier ma présence dans une classe de terminale. La directrice n’était pas là, mais sa secrétaire, Sœur Marie Madeleine, répondit obligeamment à ma demande.
–« Sœur Marie Joseph, la directrice m’a laissé des consignes afin que je vous facilite l’accès aux classes. Vous dites, une terminale … voyons ce que nous pouvons vous trouver … voilà, je crois que cela ira. Je vous propose une terminale scientifique. C’est Sœur Thérèse qui les a pendant les deux premières heures pour les matières littéraires. Elle enseigne non seulement le français, mais également l’anglais, l’histoire et la géographie. Je ne suis pas certaine qu’elle vous accueillera les bras ouverts, mais je pense qu’elle vous laissera accéder à sa classe. En troisième heure, c’est Sœur Gabrielle pour l’éducation physique. Là, je suis sûre que cela ne posera pas de problème.


– Où puis-je les trouver ?
– A cette heure-ci, ils sont encore dans la cour. Vous pourrez ainsi vous présenter à Sœur Thérèse. »
Je la remerciais et je me hâtais pour rejoindre la classe afin de ne pas être en retard.
Je réussis à trouver Sœur Thérèse avant que la cloche ne sonne le début du cours. L’accueil ne fut pas aussi froid que ce à quoi je m’attendais.
–« Votre expérience d’hier ne vous a pas découragé. Vous êtes persévérant. Je mets cela à votre crédit. Il est vrai que ce ne sont pas vos fesses qui sont en première ligne. Vous pouvez vous permettre d’être tenace tant que ce sont les autres qui sont punis. »
Mes mésaventures de la veille étaient visiblement connues de tout le corps professoral.
–«  Je tiens à ce que vous ne dérangiez mon cours que le moins possible. Vous devez vous fondre dans la masse et vous faire oublier. Votre tenue ne vous facilitera pas les choses, mais je crains que nous devions faire avec. »
Sœur Thérèse tenait à ce que tout soit clair avant de m’intégrer dans sa classe.
–« Vous vous mettrez dans le rang, mais en dernière place. Je tiens à ce que vous aligniez votre comportement sur celui des élèves. »
Sur ce, la clocha sonna pour inviter à monter en classe. Il suffit d’un claquement de mains de Sœur Thérèse pour que tous les élèves de sa classe se rangent deux par deux en adoptant un silence absolu. En fait, le silence s’était fait dans toute la cour. Toutes les classes étaient parfaitement alignées, les élèves attendaient silencieusement les consignes de leurs professeurs. Ce silence complet, observé par plus de mille personnes si j’en croyais les effectifs de St Marie, était étourdissant. J’eu un frisson dans le dos en songeant au contrôle que cela supposait sur cette communauté de jeunes gens.
–« Avancez, ordonna Sœur Thérèse. »
Comme une seule personne, chacun suivant son prédécesseur de près, la classe de terminale C suivit Sœur Thérèse qui avait pris la tête du rang. La classe s’arrêtait quand Sœur Thérèse s’arrêtait, elle redémarrait quand Sœur Thérèse le décidait, sans qu’elle ait un seul geste à faire ou un seul mot à dire.
Je fus distrait par une religieuse qui grondait un élève. Cela sentait la fessée. Je ralentis juste un peu et quand je tournais de nouveau les yeux vers le rang que je suivais, il avait déjà pris une dizaine de mètres d’avance sur moi. Sœur Thérèse s’était retournée à ce moment-là. Je la vis froncer les sourcils et à son regard noir je compris qu’il était préférable que je rejoigne le rang au plus vite.
L’installation dans la classe se fit avec une discipline tout aussi rigoureuse. C’est à peine si l’on entendait le bruit des cartables posés sur le sol. Sœur Thérèse me désigna une table au dernier rang. Je m’y assis. C’est alors que je remarquais que chacun  se tenait debout à côté de son pupitre, les bras croisés. Précipitamment, je me relevais et pris la pause qu’avait adoptée tous les élèves.
« Asseyez-vous ! ordonna Sœur Thérèse. »
Je n’avais jamais « entendu » si l’on peut dire, un tel silence alors que trente jeunes gens prenaient place à leur table de travail.

« Comme habituellement, nous commencerons par réciter les leçons, annonça Sœur Thérèse. Voyons cela … qui n’a pas été interrogé depuis longtemps ? »
Ses cogitations furent interrompues. On frappait à la porte.
« Entrez ! »
Sœur Thérèse laissait entrapercevoir son étonnement. Une religieuse entra, tirant derrière elle une élève qui devait avoir sans doute un peu plus de vingt ans. Un murmure parcourut la salle :
« C’est Magali, elle est encore en retard !
- Silence ! »
Sœur Thérèse n’avait pas forcé sur sa voix, mais l’autorité qui émanait d’elle avait fait le travail. Tous les élèves furent réduits au silence.
« Sœur Thérèse, cette demoiselle fait-elle partie de votre classe ? 
– Bien sûr répondit Sœur Thérèse. »
J’ai su par la suite que l’interlocutrice de Sœur Thérèse était la sœur portière, celle qui était chargée de gérer les entrées et les sorties de l’établissement.
« Cette jeune fille s’est présenté à la porte de l’établissement quelques minutes après leur fermeture. Elle a tenté de m’amadouer afin que je la laisse entrer. J’ai failli l’envoyer en salle des retardataires pour qu’elle y reçoive la fessée comme elle la mérite, mais je me suis dit que vous préféreriez sans doute régler cette question du retard avec elle.
– Je vous remercie, ma Sœur. Effectivement je vais me charger de cette demoiselle. »
La sœur portière contourna la jeune fille et après avoir soulevé la jupe de Magali, elle lui donna une claque sur la cuisse.
« En classe ! proclama-t-elle.
Sous l’impact, Magali fit un pas à l’intérieur de la classe. La sœur portière referma la porte, laissant Magali aux bons soins de Sœur Thérèse. Celle-ci n’hésita pas. Elle se dirigea vers Magali qui ne bougeait pas. Ses yeux étaient écarquillés, la peur se voyait clairement dans l’expression de son visage. Sœur Thérèse prit l’oreille de la jeune fille entre ses doigts, la forçant à se courber pour suivre sa professeure. Sœur Thérèse l’amena sur l’estrade.
« Relevez votre jupe, Magali. Vous savez ce qui vous attend. »
Magali jeta un œil derrière elle, comme pour confirmer qu’elle allait montrer sa culotte à toute la classe. Cela ne retarda que de quelques secondes, le moment où elle releva sa jupe au-dessus de ses reins. Elle portait une culotte blanche de coton qui faisait partie de l’uniforme de St Marie. Ni les garçons, ni les filles n’étaient autorisés à porter d’autres sous-vêtements, quel que soit leur âge.
Sœur Thérèse à qui le coup d’œil de Magali n’avait pas échappé, fut sans pitié.
« Ne soyez pas si pudibonde, ma fille, ce n’est pas seulement votre culotte que vous allez montrer à toute la classe. »
Elle conclut sa tirade en glissant les pouces sous la culotte de Magali et en la baissant jusqu’à ses genoux. Magali commença à pleurer. La pudeur n’avait pas de place à St Marie, surtout quand il s’agissait de fesser un élève. Dénuder les fesses d’un élève, quel que soit son âge, relevait de la discipline et non de l’exhibitionnisme. Personne ne s’y trompait. Comme dans les petites classes, il n’y eut pas un chuchotement, pas un rire à la vue de cette jeune adulte déculottée devant toute la classe comme le serait une petite fille désobéissante.
Cette situation était habituelle pour tout le monde, sauf pour moi. Je n’étais pas habitué à voir un adulte se faire déculotter pour recevoir une fessée en public. Si nul ne semblait s’offusquer de la situation, Magali, elle, ne paraissait pas aussi sereine.
« Si j’ai bonne mémoire, c’est votre troisième retard cette année, Magali, dont un la semaine dernière et un autre cette semaine. Comment expliquez-vous cette négligence ?
– Je me suis réveillée en retard, ma Sœur.
– Comment se fait-il que vous vous réveillez aussi tard ?
– Je ne sais pas, ma Sœur.
– Avez-vous une télévision dans votre chambre ?
– Oui, ma sœur.
– A quelle heure l’avez-vous éteinte hier soir ?
– Oh, très tôt, ma Sœur, il devait être vingt-et-une heure trente.
– Qu’avez-vous fait, ensuite ?
– J’ai été sur twitter pour surfer avec mes amies.
– Jusqu’à quelle heure ?
– Je ne sais pas, ma Sœur.
- Je vais écrire à vos parents pour leur dire que je confisque la télévision qui est dans votre chambre. Vous serez dorénavant privée de téléphone portable et je n’autorise plus les ordinateurs dans votre chambre dès que vous avez fini vos devoirs.
La jeune fille baissa la tête. Elle savait que les demandes de sa professeure seraient suivies par ses parents.
« De plus, poursuivit Sœur Thérèse, je vais leur recommander de vous mettre au lit à vingt-et-une heure et de vous donner une fessée, chaque jour, à l’heure du coucher. Vous verrez comme une bonne fessée, juste avant de se coucher, aide à bien dormir. Je pense qu’à ce régime, vous serez plus fraîche pour vous lever le matin et arriver à l’heure à l’école. »
Magali ne réagissait pas. Elle voyait venir de grands changements dans son rythme de vie, ce qui la ramènerait probablement à ce qu’elle vivait quand elle avait moins de dix ans.
« J’ai l’impression qu’avec ma main, je n’ai pas fait grande impression la semaine dernière. Voyons si avec la règle je saurai être plus persuasive. »
Sœur Thérèse plaça une chaise au centre de l’estrade puis elle prit le coude de Magali pour l’amener juste à droite du siège dont chacun connaissait l’utilisation. Sœur Thérèse y prit place et Magali se retrouva immédiatement à plat ventre en travers des genoux de sa professeure.
« Thomas, pouvez-vous me donner la règle qui est sur mon bureau ? »
Une fois l’instrument punitif en main, Sœur Thérèse ne différa pas plus longtemps la punition. Elle commença par une série de coups rapides sur les fesses. Quand elle les claquait, La règle faisait un bruit sec bien moins retentissant que lorsque la fessée était donnée à la main. L’effet en était, par contre, dévastateur.
Ce sont des hurlements qui résonnèrent dans la classe à chaque fois que la règle faisait son effet. Magali arquait son corps sur les genoux de la directrice et ses jambes pédalaient dans le vide. Sœur Thérèse avait posé sa main sur le dos de la jeune fille et elle la maintenait en place, non parce que Magali cherchait à fuir le lieu de sa punition, mais parce que ses mouvements désordonnés risquaient de la faire chuter des genoux de sa correctrice.
Les fesses de Magali ne passèrent pas par toutes les nuances du rose. Elles rougirent en grandes bandes foncées, là où Sœur Thérèse appliquait la règle. La coloration n’avait le temps de diffuser qu’une autre partie de sa peau fonçait sous l’action de la règle s’abattant une nouvelle fois. En une petite minute, toute la surface des fesses de la jeune fille était rouge cramoisi.
Subitement, Magali cessa ses cris et ses gestes incontrôlés. Elle fondit en sanglots tout en laissant Sœur Thérèse continuer la punition. A chaque contact de la règle avec ses fesses, son corps était parcouru d’un frisson. Après quelques instants, Sœur Thérèse mit fin à la fessée. Elle releva la jeune fille et, la tenant par l’oreille, elle la plaça au coin. Elle releva la jupe qui était retombée durant ce petit déplacement, puis elle ordonna :
« Les mains dans le dos ! »
Magali obéit et Sœur Thérèse glissa le bas de la jupe derrière les mains de la jeune fille, laissant ses fesses totalement découvertes.
« Puisque vous aviez l’intention de passer cette heure en salle des retardataires, et non avec nous, je trouve qu’il est normal que vous passiez cette première heure au coin. Vous rattraperez le contenu de ce matin plus tard, mais sachez que vous serez interrogée demain matin sur ce que nous allons étudier dans quelques instants avec vos camarades. Gare à vos fesses au cas où les leçons ne seraient pas sues. »
Puis, regagnant sa place sur l’estrade, elle reprit son cours là où elle l’avait laissé.

Des yeux, je fis le tour de la classe. Je cherchais dans le regard de ces nouveaux compagnons, ce qui devait se trouver dans le mien : l’effarement provoqué par l’intensité de la punition et le doute sur la légitimité d’un tel châtiment corporel appliqué à une jeune femme déjà adulte. J’en fus pour mes frais. A l’évidence, cette fessée avait frappé les esprits mais je ne lisais, sur aucun visage, un sentiment de révolte ou d’injustice. J’y voyais de la compassion pour Magali et des prières pour ne jamais mériter une telle punition. Mais il y avait aussi l’expression de la normalité de la situation. J’eus beau scruter les visages, ils n’exprimaient rien d’autre.
J’observais alors plus attentivement  mes condisciples. Je fus surpris de voir qu’ils étaient, pour un bon nombre d’entre eux, plus âgés que ce à quoi je m’attendais. Il y avait une petite moitié de la classe qui avait sans doute dix-sept ou dix-huit ans. Parmi les autres, certains avaient plus de vingt ans, certainement proche de vingt-cinq pour trois d’entre eux. Il y avait deux ou trois élèves qui devaient être à peu près aussi âgés que moi. Une femme semblait bien plus près de ses quarante ans que de ses trente. Tous portaient l’uniforme règlementaire des élèves de St Marie, le même que celui que portaient les élèves de sixième.

Sœur Thérèse revint au temps de récitation des leçons.
« Nous avons un puni d’hier matin qui doit venir nous montrer qu’il a appris les leçons qu’il ne savait pas. Ludovic, venez-ici ! »
L’un de ceux qui devaient avoir mon âge se leva et vint se placer sur l’estrade, plaçant ses mains dans son dos. J’avais du mal à imaginer que la veille, il avait dû finir en pénitence, les fesses rougies par la fessée déculottées que lui avait administrée Sœur Thérèse. C’était pourtant certainement ce qui s’était passé. Il répondit sans hésiter à toutes les questions de Sœur Thérèse. J’avais encore une fois la preuve de l’efficacité de la fessée dans l’apprentissage des leçons.
Le garçon qui prit sa suite eut moins de chance. Dès la deuxième question, il bafouilla, puis se tut.
« Dois-je comprendre, mon garçon, que vous ne savez pas répondre à cette question ?
– Oui, ma Sœur.
– Pensez-vous, Nathan, que si je vous en pose une autre sur le même sujet, vous saurez répondre ? »
Le jeune homme hésita un peu, il eut un grand soupir et se résigna à répondre.
« Non ma Sœur.
– Vous n’avez pas appris vos leçons ?
– Pas celle-là, ma Sœur.
– Parce que vous pensez que vous pouvez n’apprendre qu’une partie de vos leçons ?
– Non, ma sœur, mais …
– Mais ?
– Je n’ai pas eu le temps parce que … »
Il suffit d’un froncement de sourcil de Sœur Thérèse pour que le jeune homme finisse sa phrase.
« Je n’ai pas eu le temps parce que je suis allé au cinéma.
– Au cinéma ! Rien que ça ! Au lieu d’apprendre ses leçons ! J’espère que le film était un chef d’œuvre qui vous laissera des souvenirs. La fessée que je vais vous donner, elle, vous en laissera certainement, au moins pendant quelques temps.
La chaise était encore en place. Sœur Thérèse désigna le sol à sa droite. Elle déculotta le garçon en un tour de main et il se retrouva dans la position qu’avait dû prendre sa camarade quelques minutes auparavant. Sœur Thérèse fit la preuve que bien qu’il ne s’agisse pas d’une fessée avec la règle, il était possible, à main nue, de transformer un jeune adulte en un petit garçon criant qu’il regrettait sa bêtise et qu’il ne recommencerait plus. Il était inévitable qu’il finisse en larmes.
Sœur Thérèse n’eut pas besoin de lui expliquer longuement que le coin l’attendait. Dès qu’il fut remis sur ses pieds, il se dirigea vers l’angle de la pièce encore disponible, et y enfonça son visage. Il croisa ses mains derrière son dos tout en remontant sa chemise, laissant voir ses fesses copieusement rougies.

Nathan n’eut à passer au coin qu’une quinzaine de minutes. Rappelé par Sœur Thérèse qui avait repris place sur la chaise, il vint se mettre à genoux entre ses pieds et lui demanda pardon. Sœur Thérèse le serra dans ses bras, tout en massant ses fesses. Comme je l’avais vu faire pour les élèves de sixième, ceux de terminale finissaient leur fessée par un câlin donné par leur professeure.
Magali resta l’heure entière dans son lieu de pénitence. Elle commença à éprouver des difficultés à rester immobile au bout de quarante-cinq minutes passées au coin. Une première admonestation de Sœur Thérèse ne suffit pas. Les claques sur les fesses qui accompagnèrent la deuxième, bien qu’administrées à main nue, la ramenèrent à une position figée qu’elle garda jusqu’à ce qu’elle soit rappelée par Sœur Thérèse. Après avoir demandé pardon, elle eut droit à son embrassade. Malgré les précautions que prit Sœur Thérèse quand elle massa les fesses de Magali, celle-ci ne put retenir quelques grognements. De retour à sa place, Magali fit une grimace quand ses fesses se posèrent sur sa chaise.

Le reste du cours de Sœur Thérèse se déroula sans autre incident. Les élèves étaient studieux. Il n’y avait pas de bavardage intempestif, chacun levait le doigt pour demander la parole et ne la prenait que quand il en avait reçu l’autorisation. L’atmosphère était plutôt détendue. L’autorité sans conteste de Sœur Thérèse n’avait pas besoin de démonstration autoritaire. Les deux punis du jour contribuèrent à la dynamique de la classe sans qu’il ait été possible de savoir qu’ils avaient été fessés pour qui n’avait pas assisté à la scène au début du cours.
A quelques détails près, les punitions étaient analogues à celles que les élèves de sixième avaient reçues. Le professeur prenait soin d’établir la nécessité de la fessée, ce que l’élève ne contestait pas, bien qu’il sache où cela allait le mener. Quel que soit âge, il laissait son enseignante le déculotter et le fesser aussi longtemps et aussi sévèrement qu’elle le jugeait mérité. Placé en pénitence, chacun exposait alors ses fesses, portant les traces de la récente punition, à tous ces condisciples. Aux réactions des punis pendant la fessée, on pouvait supposer que pour une même faute, la sévérité de la fessée était équivalente, si on tient compte de l’âge de celui qui la recevait
Il n’y avait pas d’excitation provoquée par ces fessées qui dévoilaient pourtant l’intimité de jeunes gens alors que leur âge aurait dû les en protéger. Pas un rire, pas une moquerie, pas un regard impudique. La fessée déculottée faisait partie des rituels bien établis ce qui laissait supposer une grand habitude de ces situations autant du côté de celles qui les donnaient que de ceux et celles qui les recevaient. Pas de rébellion, pas plus de contestation de ce mode de punition pourtant douloureux et humiliant.

Donner la fessée ou la recevoir faisait partie des situations naturelles à St Marie. Cela contribuait à faire de St Marie une communauté d’éducation harmonieuse.

Pour suivre le fil de cette histoire :

Le premier épisode : introduction
l'épisode précédent : chapitre 4
Le prochain épisode chapitre 6.

8 commentaires:

  1. J'ai remarqué une grande élève quadragénaire... sans doute mariée, peut-être maman d'un ou une élève de petites classes à Ste-Marie... et qui doit reprendre ses études afin d'obtenir un bac validant son futur projet professionnel...
    Axel a bien compris que, rentrant en plein dans la tranche d'âge des terminales, aucune incartade ne lui sera épargnée... et il ne pourra mieux finaliser son sujet d'étude qu'en étant lui-même dans le bain...

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    1. Bonjour Jeancla,
      Je n'ai pas vu cette élève quadragénaire ... mais il se peut qu'elle soit dans une autre classe que celles qu'Axel a visitées. Peut-être pourriez-vous nous en conter l'histoire, puisque vous semblez la connaître ?
      En ce qui concerne Axel, je crois que l'épisode à venir lèvera un coin du voile. Encore quelques jours de patience.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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    2. Peut-être cette grande élève a dû échapper à votre perspicacité...
      Je cite: "Il y avait deux ou trois élèves qui devaient être à peu près aussi âgés que moi. Une femme semblait bien plus près de ses quarante ans que de ses trente. Tous portaient l’uniforme réglementaire des élèves de St Marie, le même que celui que portaient les élèves de sixième."
      Il me semble qu'elle fait donc bien partie de l'effectif des terminales...

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    3. Bonjour Jeancla,
      Effectivement, je ne m'en rappelait plus. J'ai écrit ce chapitre il y a plus d'un an, je ne me rappelle plus des détails.
      Que cela ne vous empêche pas d'écrire l'histoire de cette élève. Pour ma part, dans la suite du récit, je n'ai pas imaginé d'où elle venait, ce qu'elle faisait là et les péripéties de son séjour à St Marie. Si le cœur et l'inspiration vous en disent ...
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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    4. Josip.

      Je veux bien tenter d'imaginer l'histoire parallèle de cette grande élève.

      Je soumets la trame à votre approbation:
      Christine, élève en terminale à Ste-Marie.
      Christine, 36 ans, mariée avec deux enfants, une fille de 17 ans (terminale) et un garçon de 12 ans (sixième).
      Enceinte de son premier enfant à 18 ans, Christine a dû interrompre ses études (terminale) et a suivi son mari ( plus âgé) en poste à l'étranger.
      Retour en France pour toute la famille depuis trois ans, l’aînée étant scolarisée à Ste-Marie, le cadet ne l'étant qu'à partir de cette rentrée.
      C'est en juin lors de l'inscription du cadet que Christine bavarde avec Sœur Marie-Joseph de sa scolarité (bac L) stoppée net à l'époque, de ses souhaits de jeunesse de faire carrière dans l'édition, de ses envies de khâgne et hypokhâgne...
      Sœur Marie-Joseph répond à Christine qu'il n'est jamais trop tard pour accéder à ses rêves, surtout lorsqu'ils sont sérieux et fondés. Elle indique à Christine qu'elle peut, malgré son âge, intégrer une terminale L à Ste-Marie.
      Afin d'évaluer ses acquis et pour une remise à niveau, Sœur Marie-Joseph propose à Christine de suivre les cours de vacances dispensés à partir du 1er août. Ces cours sont personnalisés (un professeur par élève) et l'ambiance, bien que studieuse, y est beaucoup plus détendue.
      L'histoire serait narrée par Christine elle-même (découvertes, ressenti, appréhensions). Du fait de ces cours de vacances, la discipline y serait appréhendée progressivement.
      Egalement touchés du doigt les paradoxes du fait que Christine serait tutrice légale de ses deux enfants (dont sa fille dans la même classe) mais elle-même inféodée au tutorat de son mari...
      L'histoire commencerait par une introduction en "crossover" avec l'arrivée du consultant Axel en classe de terminale et se se poursuivrait avec la genèse de sa reprise d'études par Christine ainsi que ses diverses étapes jusqu'au bac.

      De lire vos corrections ou suggestions.
      Jeancla

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    5. Bonjour Jeancla,
      Que voilà un scénario plein de promesses !
      Je n'ai rien à rajouter à votre proposition. Elle me semble tout à fait dans la ligne de St Marie.
      La seule petite incohérence réside dans la classe dans laquelle vous avez placé Christine. Dans mon récit, elle est en classe scientifique, celle dans laquelle échoue Axel, et dans votre scénario, il s'agit d'une section littéraire.
      Il doit être simple d'y remédier.
      Au plaisir de vous lire et de prendre connaissance du premier chapitre de votre production.
      JLG.

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    6. Exact... j'avais relu ce chapitre en diagonale et ne m'étais basé que sur les deux premières heures de cours qui étaient littéraires alors que cette terminale est scientifique.
      Qu'à cela ne tienne, Christine avait dans sa jeunesse la vocation d'être dans la recherche et nous dirons qu'il lui faut au moins valider un bac S pour prendre la direction de la branche laboratoire du groupe que son mari vient d'acquérir...
      Jeancla

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    7. Jeancla,
      Il me semblait bien que cela ne présentait pas de difficulté qu'on ne puisse résoudre aisément.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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